Beaucoup d'intelligence sous le capot

Toute entreprise qui souhaite progresser doit non seulement garder une vue d’ensemble de toutes les données financières et opérationnelles pertinentes, mais aussi être en mesure de les interpréter correctement. Depuis septembre 2012, la société BrightAnalytics, basée à Pittem, déploie des efforts considérables dans ce domaine. La PME conçoit des logiciels qui permettent aux chefs d’entreprise et aux managers de connaître la situation de leur entreprise en quelques clics. « Plus la structure de l’entreprise est complexe, plus nous pouvons créer de la valeur ajoutée avec nos solutions », savent les partenaires Olivier Seynhaeve, Lode Bogaert et Merijn Demuynck.

Nos solutions paraissent simples, mais elles contiennent beaucoup d’intelligence.

Le trio de tête à l’origine de BrightAnalytics s’est connu lorsqu’ils travaillaient tous les trois chez Accent Interim. « Lode était le bras droit du directeur financier, tandis que Merijn et moi travaillions dans le département informatique », explique Olivier Seynhaeve. « Le microbe qui nous poussait à nous mettre à notre compte nous démangeait de plus en plus. Après avoir mis en place un système complet de rapports financiers pour une participation à Gimv, nous avons étudié le marché pour voir quels logiciels étaient disponibles pour les PME flamandes. Lorsqu’il s’est avéré que les petites entreprises ne pouvaient pratiquement s’adresser qu’aux grands acteurs pour une solution assez coûteuse, nous avons développé notre propre plate-forme de reporting financier. Nous la commercialisons depuis juin dernier sous le nom de BrightAnalytics. La société mère B-Bright, que nous avons fondée en septembre 2012, se concentre sur les logiciels RH, principalement des applications commerciales dans le nuage. »

Des chiffres vitaux

Avec ses solutions, BrightAnalytics vise à mettre les chiffres d’une entreprise à la portée des bonnes personnes très facilement. « Il s’agit de donner vie aux données afin qu’un chef d’entreprise sache parfaitement comment se porte son entreprise et quelles sont les mesures à prendre », explique Lode Bogaert. « Parce que nous utilisons toujours les mêmes méthodologies, il s’agit d’une solution conviviale dont tout le monde comprend les subtilités après seulement 15 minutes. Nos solutions ont l’air simples, mais il y a beaucoup d’intelligence sous le capot. Ces dernières années, nous avons surtout investi pour attirer des collaborateurs compétents (quatre employés permanents, complétés par un freelance), plutôt que dans un bâtiment d’entreprise moderne. »

Ces dernières années, l’entreprise s’est constitué un portefeuille de clients intéressant grâce à son réseau, en particulier en Flandre orientale et à Anvers. « Depuis que nous travaillons activement sur le marché de la Flandre occidentale par l’intermédiaire d’un représentant, nous augmentons progressivement la notoriété de la marque dans notre propre région », explique Merijn Demuynck. « Nous sommes proches de pôles de croissance économique tels que Roulers et Lille et espérons continuer à percer dans le triangle Courtrai-Gand-Bruges. Nous visons principalement les entreprises en croissance qui peuvent également avoir des ambitions à l’étranger. Nous avons l’intention de grandir en même temps que nos clients, même si cela implique une structure d’entreprise plus complexe. Ce n’est qu’à ce moment-là que nous pourrons souligner encore davantage notre valeur ajoutée ».

Accédé

Outre les rapports financiers, BrightAnalytics constate également un besoin croissant sur le marché des outils de rapports opérationnels. Lode Bogaert : « Les entreprises veulent savoir quels produits se vendent le mieux, où leurs marges sont les plus élevées, comment les différents segments évoluent, mais aussi quel gestionnaire de comptes peut présenter les meilleurs chiffres. Pour ce faire, nous associons un outil de reporting opérationnel au progiciel de gestion intégré de l’entreprise et veillons à ce que le logiciel soit également facilement accessible sur les appareils mobiles (smartphone, tablette, etc.). Les managers consultent souvent les chiffres à la maison, le soir ou le week-end. Ce qui est important, c’est qu’ils peuvent accéder aussi bien à des données assez générales qu’à des analyses très détaillées. »

Les bons outils de reporting doivent être très récents et capables de donner une bonne image de la situation opérationnelle et financière sur la base de 5 à 6 facteurs clés (appelés KPI). « Alors que l’outil financier est une application prête à l’emploi, l’installation d’un outil opérationnel prend plus de temps, car nous voulons également bien comprendre les processus du client », explique Olivier Seynhaeve. « Pourtant, nous parvenons à livrer ces outils dans un délai d’un mois. Nous gérons tout nous-mêmes, afin de garantir une qualité optimale ».

Les trois partenaires sont très complémentaires et se tiennent au courant de chaque cas par des consultations régulières. « Tout comme nos clients, nous avons l’audace d’afficher nos ambitions de croissance. Après notre nomination en tant que Trends Gazelle Starter cette année, il serait bon que nous devenions une véritable Trends Gazelle à croissance rapide », conclut Merijn Demuynck.

Source : Entrepreneurs Voka West Flanders, 27 février 2015